Nous voici donc à Valence, nous avons retrouvé le bateau en bon état, je pense même qu’il a frétillé un peu en nous voyant arriver. Pauvre de lui ! Le voilà chargé et surchargé de tout notre barda.
Nous pensions ne passer qu’une semaine ici mais le moteur n’était pas d’accord. Il a fallu changer une pompe d’alimentation et donc attendre que la commande arrive. Pendant ces quelques jours, Gilles s’est activé dans tous les sens. Electricité, accastillage, baille de mouillage, etc… Enfin, avec l’aide de tous les copains du port, No pasaran est fin prêt pour le départ. Tout le système électrique fonctionne, le moteur tourne comme une horloge, les cales sont propres et rangées, les réservoirs sont pleins, on peut y aller.
Pendant ce temps-là, moi je papotais avec Anne-Laure, la maman du petit Philéo et compagne de Christophe. Tous les trois vivent sur leur bateau et espèrent partir l’année prochaine. On les retrouvera surement en mer un jour ou l’autre.
La vie sur le port était agréable. Plein de bestioles à regarder, canards sympas, cygnes prétentieux, bergeronnettes virevoltantes le soir, hirondelles la journée, et une visite du ragondin de temps en temps.
Mais nous sommes bien contents de partir, le large nous appelle. Trois jours pour descendre le Rhône, nous serons à Port Camargue lundi soir. Encore quelques jours pour remater, installer la nouvelle grand-voile, faire quelques achats, et zou, on file vers les Baléares.
A tout bientôt